20 juillet 2019
Nouveautés et différences pour la saison 2019-2020
En premier lieu, l'UNPACT augmente le tarif des adhésions. Les nouveaux tarifs seront donc établis comme suit et applicables à partir du 1er septembre 2019. Ce qui signifie déjà que toute adhésion sollicitée avant cette date bénéficie toujours de l’ancien tarif jusqu'au renouvellement.
• Tarif junior (moins de 18 ans) : 7 euros
• tarif jeune (de 18 à 2 ans) : 10 euros
• tarif membre adulte : 12 euros
• membre bienfaiteur : inchangé, 50 euros.
Bon nombre d'entre vous se manifesteront et nous reprocheront d'augmenter de 20 % (!!!) la cotisation la plus courante. Alors oui, il s'agit bien, calculette et statistiques en mains, de 20 %. En réalité, nous avons juste, nous, estimé qu'il s'agissait de 2 euros. Vous, nous, tout le monde manipule des euros pour faire des achats, donc des paiements, pour régler des frais de fonctionnement, etc. Pas des pourcentages. Par conséquent nous n'augmentons que de seulement 2 euros, aucune autre idée de proportions particulières, et ce pour la première fois depuis notre création, en février 2011 (nous avions même baissé lors de la deuxième saison).
Considérez les choses d'un autre œil : si nous avions augmenté de 1 euro chaque année après la première année, personne n'aurait rien dit et nous en serions aujourd'hui à une cotisation moyenne de 19 euros. Pour nos membres les plus anciens, faites le calcul de ce que vous avez économisé. Pour les nouveaux adhérents, constatez à quoi vous échappez ;-)
En revanche, nous avons décidé deux choses importantes.
La première, il devra s'écrouler trois mois francs entre une adhésion à l'UNPACT et une demande d'aide ou d'assistance (un mois pour les membres bienfaiteurs). Pourquoi ce délai de carence ? Parce que, finalement, rien n'est plus agaçant que de recevoir des demandes d'aide juste avant ou juste après le versement de la cotisation. Déjà, ça laisse insconsciemment à penser que notre aide ne vaut guère plus, d'une certaine façon. Or dans les 57 dossiers que nous avons traités, depuis environ quatre ans que nous aidons de cette façon (un seul échec), nous avons permis à 56 personnes d'éviter le dessaisissement de plusieurs milliers d'euros de patrimoine. Et ce travail très pointu, totalement personnalisé et très chronophage, nous refusons qu'il soit assimilé à une cotisation somme toute ridicule. Nous aidons parce que c'est dans notre nature, pas parce qu'on nous paye. Si nous nous faisions payer pour ça, croyez-le bien, ce serait bien plus cher, tout en restant au-dessous des honoraires d'un avocat ! Nous sommes, rappelez-vous, des bénévoles. Se voir reprocher de ne pas répondre dans la minute qui suit à une demande d'adhésion accompagnée d'une demande d'aide (alors qu'on connaissait l'UNPACT depuis un bon moment mais que bof...), ça peut coincer ...
Et c'est aussi le rappel que l'UNPACT est une cause avant tout, la manifestation de la solidarité envers une communauté trop souvent attaquée de manière inique et inutile. On adhère par solidarité, et si on peut se faire assister, tant mieux !
La deuxième chose, comme dit dans le pitch en page d'accueil, nous avons décidé de revaloriser le statut du membre bienfaiteur. Aujourd'hui, un membre bienfaiteur acquitte une cotisation de 50 euros essentiellement par solidarité, justement, mais il n'en retire au bout du compte pas grand-chose de plus que notre reconnaissance et une carte de membre comportant son statut, avec peut-être un écusson ou un autocollant de plus que les autres adhérents.
C'est terminé. Désormais, un membre bienfaiteur (sous réserve qu'il ait acquitté sa cotisation au moins une saison complète et qu'il soit à jour de son renouvellement) bénéficiera s'il le demande d'une aide financière de la part de l'UNPACT. De quel montant et dans quelles conditions exactes ? Après épuisement des deux premiers recours légaux (le recours gracieux sous forme d'un courrier au préfet, et le recours hiérarchique auprès du Service Central des Armes) dans le cas d'un refus de renouvellement d'autorisation(s) de catégorie B ou dans le cas d'une injonction de dessaisissement (cat. B-C-D), il reste le recours contentieux, soit la saisie du tribunal administratif. En première instance, pas besoin d'un avocat, en principe. Mais il faut rédiger et présenter un mémoire écrit en défense au tribunal administratif. Au TA, il n'y a pas d'audience à proprement parler, au sens littéral du terme, on ne plaide pas verbalement. Évidemment, ce mémoire a tout intérêt à avoir été rédigé dans les formes ad hoc. Nous ne savons pas faire, c'est le boulot d'un avocat. Ce qui signifie que ça coûte au moins 3 000 euros TTC. Le cas que nous avons perdu aurait gagné devant le TA, mais notre adhérent n'avait pas les moyens financiers, et ses armes ne valaient pas non plus la moitié de cette somme. Il a laissé tomber.
Nous nous engageons à aider financièrement un membre bienfaiteur (depuis au moins une saison et son renouvellement) pour la rédaction de son mémoire par notre conseil pour sa défense au tribunal administratif comme expliqué plus haut. Le montant de notre aide financière sera de 1 250 euros TTC au maximum. Nous nous réservons le droit de refuser le dossier sans obligation de justifier notre décision. Entendez toutefois, par exemple, que nous pourrons refuser un dossier si la raison de la décision préfectorale repose sur des motifs clairement fondés et rédhibitoires à la détention d'armes à feu. Ni le demandeur ni nous n'avons intérêt à perdre inutilement de l'argent dans une vaine défense. Exemple extrême : nous n'aiderons pas un braqueur pris en flag !
N'hésitez pas à nous interroger par mail pour de plus amples explications. Mais posez des questions précises, svp.
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